Grattes claviers

Comme je l'écrivais hier, sur Horizon, j'ai l'impression que ma journée n'a pas été bien remplie si je coupe mon PC pour la nuit en sachant que je n'ai rien mis en ligne. Ceci, alors que je n'hésite pas à railler les graphomanes qui noient la Toile sous des tsunamis successifs et incessants de posts plus ou moins insignifiants, ce qui peut sembler incohérent.Pourtant, en me comparant avec ces individus, ces grattes claviers, on s’aperçoit rapidement qu'une différence fondamentale fait qu'on ne peut pas me ranger dans la catégorie de ces malades de l'écrit car, contrairement aux graphomanes en question, je ne prends pas le contenu de mes textes au sérieux, et je ne tente pas, non plus, de me faire passer pour un écrivain ou quelque chose d'approchant. Les billets réellement bien écrits sont d'ailleurs très rares sur les blogs. Ce n'est certainement pas sur le Web que s'élabore la littérature qui marquera de son empreinte le XXIème siècle.